Tiens j'ai de la visite... [Libre]

Je mettais la touche finale à ma cabane. Non ce n'était plus une cabane mais ma maison désormais. Il me manquait une porte, parce qu'un rideau c'est bien jolie mais ça vous protège ni du froid ni des brigand des forêts. J'avisais un arbre dont l'écorsse avait l'air de partir en morceaux. Bon j'avais de la chance aujourd'hui. Je m'avançais vers l'arbre et, grâce à mon couteau fétiche je détachais un morceau juste assez grand pour me servir de porte. Je retournais donc finir ma maison un grand sourire aux lèvres. Je plaçais ma porte et l'ouvris plusieurs fois pour voir si elle tenais, ce qui était le cas. Je sautillais sur place, tapant dans mes mains tant j'étais heureuse. Dommage qu'il n'y ai personne avec moi pour fêter ça. STOP! Un bruit. Je m'arrêtais instantanément de sautiller et de frapper dans mes mains. À l'affut du moindre mouvement je dégainais mon couteau et me retournais lentement pour me trouver face à quelqu'un qui en fait n'avait rien d'hostile. Je ne distinguais pas bien ses traits aussi je m'approchais prudemment et lui demandais d'une voix timide.
-Tu es qui?
Rouge de gêne je me repris vite et redressais la tête et les épaules pour paraître plus grande même si j'étais déjà grande pour mon âge. Ba tant pis je ne connaissais même pas cette personne et elle devait certainement passer par là par hasard. Mais si c'était le cas pourquoi c'était elle arrêter devant chez moi et éloigné du sentier.

Shinji n'avait pas l'habitude de s'éloigner de la forêt de Sherwood. Dans l'extrême cas où il quittait les bois, c'était pour aller avec Robin jouer une ou deux farces au Shérif ou au Prince Jean. Il restait donc près de la forêt, et en plus en terrain connu. Tandis que là. Le jeune hors-la-loi shoota dans un caillou. Perdu. Il était perdu. Dans quelle partie du monde était-il ? Il devait avoir quitté depuis longtemps les alentours de Nottingham. Peut être n'aurait-il pas du accepter la quête que Robin lui avait confié. Mais le jeune garçon voulait faire bonne impression auprès de son chef adoré. Et voilà dans quel pétrin il s'était fourré. Perdu. Sans rien à se mettre sous la dent. Au campement, il n'y avait peut être pas grand chose de mangeable, mais au moins, il pouvait manger un minimum. Shinji se demandait s'il allait enfin trouver un village. Là haut, il demanderait enfin son chemin pour retourner à Nottingham. De là, il rentrerait sans problème à Sherwood et expliquerait honteusement à Robin qu'il avait échoué et s'était égaré en chemin.

Cela faisait maintenant plusieurs heures que Shinji marchait. Toujours aucune civilisation en vue. Et le ventre du jeune homme criait famine. Maintenant, c'était un cas d'urgence. Il devait trouver de l'aide. Il se trouvait dans un univers un peu plus familier que les dunes de sable qu'il avait du affronter le matin. Une forêt. Particulière. Les arbres étaient de toutes les couleurs, et les animaux qui s'y réfugiaient étaient plutôt étranges. M'enfin, plus rien n'étonnait Shinji, qui commençait à être habitué à Dream City. Ce monde était particulier dans tous les cas.

Bref, Shinji errait donc depuis plusieurs minutes dans la chatoyante forêt qu'il aperçu soudain...DE LA FUMÉE ! Joie ! Quelqu'un logeait pas loin ! Cette personne pourrait peut être lui indiquer le chemin à prendre pour retourner chez lui ! Oubliant la faim qui lui cramponnait le ventre, le jeune hors-la-loi se mit à courir en direction de la fumée. Il s'éloignait du sentier sans même s'en rendre compte. Enfin il aperçut, au loin, se dessiner une petite chaumière d'avant-garde, mais somme toute assez chaleureuse. Il fut soulagé de voir quelqu'un devant la maison. Il accéléra le pas. Une blondinette se tourna vers lui, le dévisageant de ses yeux semblable à l'océan. Un instant, Shinji se perdit dans la contemplation de ces deux joyaux avant de secouer la tête.

- Hein ?

En fait, il avait entendu la question de son interlocutrice, mais le temps qu'elle monte au cerveau, il s'était senti obligé de parler. Aussi se reprit-il bien vite.

- Ah euh oui pardon, je suis Shinji. Shinji Kurogisaji.

Mais pourquoi il se présentait à cette parfaite inconnue ? Peut être parce qu'il voulait réellement qu'on le guide pour rentrer chez lui. Et aussi parce qu'il se dégageait une exquise odeur de la petite bâtisse derrière la fillette. L'estomac de Shinji le rappela presque à l'ordre. Le garçon devait avoir l'air rêveur. Il reprit un semblant de contenance.

- Je me suis perdu. Est-ce que je suis loin de Nottinghq ?

Oh sans doute oui, vu le temps qu'il avait passé à marcher. Mais il voulait savoir si il avait énormément de chemin à faire. Peut être la jeune fille le rassurerait-il ?

- Hein ? fit le jeune homme.
Génial! Soit il était sourd soit il était épuisé. Le problème c'est que dans cette situation il était difficile de déterminer lequel de ces deux problèmes était le sien.

-Ah euh oui pardon, je suis Shinji. Shinji Kurogisaji. repris le garçon aux cheveux un peu verts qui se dressait devant moi.
Bien entendu il était bien plus grand que moi mais n'avait pas l'air de me vouloir du mal au contraire il avait l'air complètement perdu et épuisé. Il sembla reprendre ses esprits et me demanda alors:

-Je me suis perdu. Est-ce que je suis loin de Nottingham?
Nottingham mais j'avais raison il était vraiment complètement paumé. Nottingham c'est pas tout près ça.

-Houlà! dis je avec une moue. C'est à une trotte ça. Environ hum une journée de marche si tu marches à un bon rythme et que tu ne fais pas attaquer. dis je les sourcils froncés comme pour évaluer la distance. Je le regardais un peu plus et me rendis compte que même si il avait voulut m'attaquer il n'en aurait sans doute pas eu la force. Le pauvre il devait marcher depuis des jours pour être dans un tel état. Soudain j'eu une idée. Bon sans doute j'aurais mieux fait de garder mes maigres provisions pour moi mais ce gars me faisait de la peine et il regardais ma cabane avec envie. Je me lançais donc:

-Dit euh je sais que c'est pas mes oignons mais tu voudrais pas manger quelque chose tu ... t'as l'air affamé.
Là je devais être toute rouge et sans doute avoir l'air d'une petite curieuse. Génial! Je me passais une main dans les cheveux pour masquée ma gêne mais à mon humble avis ça ne marchais pas.

La jeune blondinette fronça les sourcils. Pourquoi ? Parce qu'elle ignorait où se trouvait Nottingham ou bien parce que la route serait longue jusqu'au retour ? En tout cas, sa grimace piqua à vif la curiosité du hors la loi.

- C'est à une trotte ça. Environ hum une journée de marche si tu marches à un bon rythme et que tu ne fais pas attaquer.

Une trotte hein ? Il s'en doutait un peu. Une journée de marche ! Mais...Shinji serait mort de faim d'ici là ! Ou de fatigue si son estomac daignait survivre encore un peu. Rah, il était donc fichu ? Non il ne l'était pas ! La maisonnette de la jeune fille semblait accueillir des tonnes de bonnes choses à manger, c'est ce que lui disait ses yeux de voleur. Et quoi ? Il allait cambrioler une fillette sans défense ? Non, ce n'était pas correct. En plus il dérobait uniquement aux riches, et cette gamine n'avait en rien l'air d'une quelconque princesse. Pourtant, Shinji ne parvenait à détacher son regard de la petite maisonnée. On aurait dit une maison de poupée. Pas bien grande, mais charmante. Enfin, elle était jolie. Comme beaucoup d'hommes, Kurogisaji n'avait aucun goût en ce qui concernait la déco, et cette maison...Et bien elle était acceptable à regarder. Peut être un peu trop féminine. Mais bon. La jeune fille tira Shinji de ses réflexions.

-Dit euh je sais que c'est pas mes oignons mais tu voudrais pas manger quelque chose tu ... t'as l'air affamé.

Elle passa sa main dans sa chevelure blonde. Shinji crût rêver. Il ne parvenait pas à détacher son regard de la petite poupée. Elle proposait de le nourrir. Elle ne pouvait pas le rendre plus heureux ! Il devait vraiment avoir une tête de loup affamé, et qui sait s'il ne bavait pas ? Kurogisaji avait toujours du mal à comprendre ce qu'il faisait quand son ventre réclamait réellement à manger. Bon, ce n'était pas très classe de squatter chez une fille qu'il connaissait à peine pour manger tout ce qu'elle avait chez elle, mais à cet instant ci Shinji était tellement affamé qu'il n'arrivait à penser à rien. Il se contenta simplement de hocher la tête comme un zombie. Il avait tellement faim qu'il aurait pu se faire un steak de paresseux ou quelque chose de ce genre là. Alors qu'une fille l'invita à dîner avec elle fût une chance. Il n'osa pourtant pas entrer sans la permission de la jeune fille dans la petite maisonnette. Il continua donc à la fixer.

Le garçon fixais ma cabane avec envie. Il en salivait presque! Il devait vraiment mourir de faim. Il hocha la tête et me fixa de ses yeux ... attends il avait les yeux dorés?! C'était surement la lumière. Personne n'a les yeux dorés. Quoi que remarque il avait bien les cheveux verts. Bref je lui fit un sourire timide et me retournais pour rejoindre la cabane. Après il restait le problème de la nourriture est ce que j'aurais assez pour lui redonner figure humaine. Parce que c'était bien une figure humaine qu'il fallait lui redonner Il ne devait pas avoir manger depuis des jours pour être dans un tel état. Je rentrais et commençais à fouillez dans mon garde-manger. Hum il me restais quatre oeufs de je ne sais quel oiseau et du pain un rien rassis. J'avais aussi en réserve un jambon à sortir en cas d'urgence. Je sortit les oeufs et pris un bol sur une étagère, une fourchette, cassais les deux oeufs dans le bol et commençais à les battre.

-J'espère qu'une omelette te suffira parce que je n'ai pas grand chose d'autre. Si tu veut je croit qu'il me reste quelques fruits des bois dans la coupe sur la table. dis je sans me retourner et sans cesser de battre les oeufs.

En deux secondes je mis les oeufs dans une poêle et essayais d'allumer un feu dans ma cheminée. Une fois cette mission terminée, car vu comme le feu ne voulait pas prendre la simple action c'était transformer en mission, Je positionnais la poêle pour qu'elle tienne au dessus du feu sans risquer de tomber, et me retournais vers Shinji. Le pauvre était presque trop grand pour ma pauvre cabane. Le voir ainsi la tête touchant le plafond me fis sourire. Je lui désignais d'un signe de tête le petit tabouret caché sous la table.

-Assieds toi. C'est presque près. dis je avant de retourner à mon omelette.

Comme la jeune fille se tournait pour rentrer dans sa maison, Shinji s'empressa de la suivre. Il dut se baisser pour passer la porte, dont le sommet lui arrivait aux épaules. C'est alors qu'il put découvrir un peu mieux l'intérieur de la petite maisonnette. C'était vraiment étroit pour lui, relativement grand comparé à la demoiselle qui venait de l'inviter à manger en sa compagnie. Shinji se sentait vraiment trop grand, et vraiment pas à l'aise. Pour une fois ! S'il avait raconté cette situation à Robin, nul doute que cela aurait été cocasse. Son idole de hors la loi lui aurait ricané au nez. Et franchement, il y avait de quoi rire à voir Shinji tout tordu dans la si petite maison de poupée. Il ignorait qu'étant au pays des merveilles, s'il n'avait mangé que la moitié d'un champignon il aurait pu se faufiler entre deux verres sans qu'on l'eut vu.

La demoiselle s'affairait sans prêter attention au jeune homme. Elle cassa des oeufs qu'elle se mit à battre, toujours sans se soucier de son invité, que ça ne dérangeait pas plus que ça d'ailleurs.

-J'espère qu'une omelette te suffira parce que je n'ai pas grand chose d'autre. Si tu veut je croit qu'il me reste quelques fruits des bois dans la coupe sur la table.

Shinji avait essayé de l'écouter, mais ça n'avait pas vraiment marché. En fait il avait compris les mots omelette, suffira et table. Il observait son hôte, qui s'activait maintenant à allumer un feu. Elle lui aurait demandé, en moins d'une seconde il aurait été allumé, mais elle préféra se débrouiller seule et prit un certain temps pour parvenir au simple exploit de déclencher une étincelle. Enfin, les oeufs se mirent à embaumer toute la pièce. Ca sentait réellement bon, et ça mettait Shinji davantage en appétit. Son ventre cria en écho à ses pensées. La blondinette proposa au garçon de s'assoir en attendant, ce qu'il fit avec soulagement. Le fait de rester tordu debout n'était guère confortable. Il lui sourit en guise de remerciement. La chaise sur laquelle il se trouvait était un poil trop petite pour lui, comme beaucoup de choses dans cette maison. Mais il ne s'en plaignait pas. Après tout, il vivait dans la forêt, sans vrai toit sur sa tête. Comme la jeune fille apportait une assiette, Shinji voulut se relever pour l'aider mais se cogna contre le plafond. La collision fut brutale et il retomba aussitôt sur la chaise. Il crût même entendre un léger craquement de la part de cette dernière. Pourvu qu'il n'est rien cassé. Se massant le sommet du crâne, qui était douloureux, il grimaça.

- J'ai rien.

Etait-ce pour rassurer son interlocutrice ou bien pour lui même ? Shinji l'ignorait. Son hôte posa son assiette devant lui. Bien qu'il fut dévoré par la faim, il essaya de se contenir et de faire preuve de bonnes manières. Il prit la minuscule fourchette dans sa main et mit une portion d'omelette dans sa bouche. La saveur fondante de l'oeuf sur son palais lui fit redécouvrir ce que longtemps il avait perdu. Il était habitué à manger les horreurs que les autres cuisinaient à Sherwood. Alors, un si délicieux bien que simple repas. Il leva les yeux vers la jeune fille.

- C'est délicieux. Je te remercie.

Il se remit à manger son omelette. Il y allait lentement, pour savourer tout en restant un minimum correct avec l'interlocutrice. Ce devait être plutôt drôle à voir. Un jeune homme mal à l'aise et affamé, prenant son temps pour manger dans une maison minuscule, sur une chaise elle aussi minuscule, avec une fourchette riquiqui dans la main. Vers le milieu du plat, il remarqua qu'il ne savait rien de son hôte.

- Au fait, comment tu t'appelles ?

Il espérait que ça n'avait pas l'air grossier, lui qui s'était efforcé pour paraitre correct depuis le début.

Je me dirigeais vers l'unique étagère de la pièce et pris une assiette pour pouvoir servir Shinji quand j'entendis un bruit suivi d'un craquement. Je me retournais vivement et vis le garçon se frottant la tête avec une grimace de douleur.

- J'ai rien. dit-il.

Je sourit et posais l'assiette devant lui avant de lui servir son omelette. Le pauvre il essayait de se retenir et mangeait lentement. Au moins ce garçon était poli la plupart des gens dans cette situation se serais jetés sur l'omelette et n'aurait pris que trop tard conscience de leur mauvaise conduite. Mais pas lui. Non lui même affamé restais poli et mangeait comme un prince, enfin façon de parler.

-C'est délicieux. Je te remercie. dit-il avec un sourire.

Je le remerciais d'un sourire. Décidément ce type était surprenant. Je me demandais bien pourquoi il voulait aller à Nottingham. *Ha ha non non non non Lilas. Tu sais que la curiosité est un vilain défaut.* La voix de ma mère raisonnait dans ma tête. Je me rappelais encore comment elle donnait ses leçons avec une cuillière en bois dans la main pour être bien sur d'être comprise. Elle parlait avec de grands geste et ça m'amusais de la voir parler comme ça. Je sourit à ce souvenir et me rendis compte que Shinji était de nouveau en train de parler.

- Au fait, comment tu t'appelles ?

Que quoi? J'avais nettement vu ses lèvres bouger et entendu les mots qu'il avait prononcés mais leur sens m'échappait soudain. Il voulait savoir mon nom. Je ne lui avais pas dit tout à l'heure quand il s'était lui même présenté? Et bien non. Bravo Lilas tu est vraiment tête en l'air et bien mal polie en plus.

-Moi c'est Lilas. me contentais je de dire avec un sourire.

La jeune fille ne répondait pas. Shinji aurait pu croire qu'il parlait un dialecte différent du sien. Mais c'était impossible, non ? Elle avait réussi à échanger quelques phrases avec lui. Donc elle le comprenait. Aurait-elle été assez distraite pour ne pas l'écouter ? Peu importait, car elle lui fournit la réponse peu de temps après.

- Moi c'est Lilas.

Point. Ca s'arrêtait là. Dans le genre bavarde...A vivre dans la forêt, Shinji avait développé un sens inné de la communication. La bande de joyeux loubards de Robin était vraiment aimable et joviale. Il en était de même pour le jeune homme. Il était enthousiaste et farceur. Il se dépêcha de finir l'omelette que son, hôte lui avait servi puis croisa à nouveau son regard.

- Merci, c'était délicieux.

Robin mettait un point d'honneur à ce que ses compagnons soient polis quand ils étaient reçus par un brave gens. Et la fille se tenant face à lui était évidemment une personne très noble et bonne. Que lui avait dit la petite demoiselle un peu plus tôt ? Qu'il était à plusieurs jours de marche de Nottingham ? Il regarda distraitement par la porte. Le jour était encore là. Il était, à en croire la course de l'astre solaire, seize heure passé. Robin s'inquiétait-il qu'un de ses hommes manque à l'appel ? Peut être bien. Quoi que le hors la loi n'était pas si anxieux. Il savait ses compagnons rusés. Ils courraient vite et connaissaient les moindres cachettes de la forêt et ses alentours. Il devait simplement se dire que Shinji évitait quelques temps le camp. Et comme ce fut bête de ne simplement qu'y songer. C'était en ce monde le seul lieu que le garçon appréciait. S'y absenter plus de quelques heures lui était insupportable. Sauf quand il était avec Robin. En compagnie de l'autre homme, le temps passait si vite. C'était une personne agréable et chaleureuse. Mieux ! C'était un sacré farceur ! Shinji, lui même doué en plaisanteries, avait du mal à l'égaler. De toute façon, il n'aurait jamais osé surpasser dans quoi que ce soit son idole. Le talentueux Robin de Locksley était la personne la plus juste et la plus fiable qui existait en ce bas monde. Si quelqu'un se devait de l'égaler, ce n'était certainement pas un être aussi quelconque que Shinji.

Shinji se racla la gorge et recula le plus silencieusement possible sa chaise. Mais c'était un homme des bois, et la discrétion n'était pas sa meilleure qualité. Petit Jean ne cessait de lui faire remarquer d'ailleurs.

- Bon et bien je vais y aller. Je ne voudrais pas vous déranger plus longtemps.

Il se redressa trop vite, et n'eut malheureusement pas le temps de calculer qu'il allait se heurter à un petit problème. Ou plutôt, à un plafond plutôt bas. Sa tête percuta de plein fouet le plafond, et presque aussitôt, Shinji recula, se prenant les pieds dans la chaise en bois. Il tomba dessus, sous un crac sonore. Horrifié, il voulut se relever, et buta à nouveau contre le plafond. La douleur était lancinante, mais il se souciait davantage de la pagaille qu'il venait de semer plutôt que de lui même. Dans sa chute, il avait également entraîné une ribambelle de petites casseroles qui étaient tombées dans un bruit sourd. Il se retourna vers son hôte, très mal à l'aise.

- Je suis désolé. Je vais réparer mes bêtises et ranger.